Environ 50 ans après l’achèvement en 1791 de l´église Saint-Nicolas-St-Marc, le curé de l’époque, Eugène Francois Barbé, fait installer à l’avant de la tribune un orgue d’occasion comportant un seul clavier. Cet instrument ainsi que son buffet était l’œuvre d’un facteur d’orgue d’origine anglaise installé à Paris en 1826: John Abbey.
Quelques années plus tard ce même curé, jugeant trop modestes les possibilités de ce premier orgue, décide de lui adjoindre un deuxième clavier (récit expressif) et une nouvelle console indépendante. Cet agrandissement sera réalisé par les 2 fils de John Abbey, Eugène et John Abbey.
A partir de 1950 différentes transformations vont progressivement « néoclassiciser » l’orgue des pères et fils Abbey. Les facteurs Beuchet-Debierre, Erwin Muller et Jacques Barberis s’attachent à enrichir sa palette sonore afin d’élargir son répertoire, portant ainsi sa composition à 21 jeux.
Néanmoins si ces interventions successives et limitées ont longtemps maintenu cet orgue en état de fonctionnement satisfaisant, elles n’ont pas toujours abouti à un ensemble sonore vraiment homogène et cohérent.